1 - L’aquarium : sa taille est-elle suffisante ? Certains poissons sont très prolifiques, d’autres prennent soin de leurs alevins donc le risque de se retrouver en surpopulation est vite atteint et on ne s’en rend pas toujours compte de suite.
2 - Où placer les petits? Vérifier dans votre entourage proche, les associations aquariophiles de votre région, un magasin, des particuliers s'ils sont intéressés par la progéniture à venir… sinon vous allez avoir beaucoup de poissons sur les bras.
3 - L’utilisation d’une couveuse en plastique: je le déconseille vivement car la mère va être stressée, voire même en mourir et elle va chauffer sous les néons. Il en est de même pour les alevins, ce matériel est un vrai instrument de torture. Ensuite, avec le peu d’espace de nage que cette surface représente, les alevins ne vont pas se développer correctement : croissance ralentie, malformation physique, nanisme,… De plus, la couveuse permet à un trop grand nombre d’alevins de survivre, même les plus faibles qui donneront à leur tour des adultes plus sensibles aux maladies et parasites. Si la femelle met bas dans l’aquarium, les plus forts et les plus malins resteront en vie. Laissez faire la nature car elle est bien faite. Pour les œufs qui risquent de se faire dévorer, il vaut mieux utiliser un bac de 20 à 50 litres pour le grossissage des alevins. De cette manière, il est plus facile de contrôler leur nombre.
4 - Bac de grossissage: il faut aussi savoir que les alevins doivent être nourris entre 4 et 8 fois par jour durant la première quinzaine donc il est nécessaire d’être disponible. La maintenance doit être irréprochable : éviter toute moisissure et restes de nourriture, empêcher la montée de nitrites/nitrates/amoniac.
5 - Le choix des reproducteurs: on ne peut pas faire reproduire un poisson malade, chétif ou malformé, il risquerait de transmettre cette tare aux alevins. Les parents doivent être forts, pleins de vie, posséder un bon appétit et avoir un bel aspect physique. Une reproduction consanguine (père/fille, mère/fils, frère/soeur) est à éviter à moins de vouloir faire ressortir un trait physique (couleur, taille). A la longue, des dégénérescences et malformations abérrantes vont apparaitre, modifiant et nuisant fortement à l'espèce.